Mes épaules (Mis hombros)

Je t’offre mes épaules
Pour charger ton sac-à-dos.
Mes blagues ne sont pas drôles,
Mais ces sont mes cadeaux.

M’est égal ton genou,
Parce que quand il y a “nous”,
Je veux tes bras autour de mon cou
Et mes épaules comme un nounours.

Mes épaules me font mal;
Elles sont affaiblies, en diagonale.
Tu comprendrais, si tu étais là,
Et je pense que tu fais, en général.

Je monterais d’innombrables étages,
De Monterrey au Népal comme un otage,
Pour embrasser la joue de ton visage,
Le visage d’une personne très sage.

Je suis désolé d’écrire en français,
Mais tu sais que je ne suis pas parfait,
Et j’ai honte de te dire l’abstrait
De mon sentiment presque niais.

Mes épaules t’attendent ici,
Pour te consoler si tu pleures,
Pour t’écouter, pour te faire plaisir,
Pour t’épauler, tu sais déjà, les voici.

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Yo te ofrezco mis hombros
Para cargar tu mochila.
Mis chistes no dan risa,
Pero son lo que puedo dar.

Me da igual tu rodilla,
Porque cuando hay un “nuestro”,
Van tus brazos sobre mi cuello
Y mis hombros cual peluche.

Mis hombros me duelen;
Están debilitados, decaídos.
Lo entenderías, si estuvieras,
Y pienso que sí, en general.

Subiría innumerables pisos,
Desde Monterrey hasta Nepal, yo rehén,
Para besar la mejilla de tu rostro,
El rostro de una persona tan sabia.

Lamento escribirte en francés,
Pero sabes que no soy perfecto,
Y me avergüenza decirte lo abstracto
De este sentimiento tan necio.

Mis hombros te esperan aquí,
Para consolarte si lloras,
Para escucharte, para complacerte,
Para apoyarte, lo sabes ya, helos aquí.